Prévenir et soulager la fragilité des vaisseaux capillaires

Les capillaires sont de petits vaisseaux sanguins très fins qui forment un réseau d’irrigation de nos tissus. Ils assurent l’oxygénation et un apport de nutriments suffisants à nos cellules. Dans certaines conditions ils deviennent fragiles, moins résistants à la pression sanguine. Ils finissent alors par s’altérer, parfois même par se rompre. On peut observer cela sous la peau. Il y a alors soit de petites tâches rouges, soit une tendance à faire facilement des bleus. En général, leur rupture est sans gravité sauf lorsqu’elle survient dans des organes nobles, ou au niveau des yeux. C’est dire l’importance de favoriser leur entretien et leur réparation avant qu’ils ne soient trop fragiles.

Rôle des capillaires

Les capillaires sont interposés entre les artères et les veines. Ils reçoivent des artères la nourriture et l’oxygène. Ils transmettent ces éléments aux cellules. Puis ils captent les déchets acides et le gaz carbonique qu’ils transfèrent vers les veines. Ils sont également reliés au système neurovégétatif et à ses fibres qui forment une sorte de maillage pour contrôler leur dilatation et leur contraction. C’est par ce système que se décide involontairement la répartition du sang, notamment lors de l’effort physique ; la nourriture allant alors plutôt vers les muscles, le cœur et le cerveau. Certains dysfonctionnements de ce système peuvent expliquer des maladies comme le syndrome de Raynaud (les extrémités des doigts deviennent blanches).

Les causes de la fragilité capillaire

Les capillaires peuvent être agressés directement ou indirectement. Les causes directes sont les toxines oxydantes qui peuvent se retrouver dans le sang : à commencer par l’alcool et le tabac, qui parce qu’ils oxydent leurs parois entraînent leur fragilité. Cette fragilité sera d’autant plus marquée s’il existe parallèlement des carences de certaines vitamines et oligo-éléments qui assurent leur résistance, leur souplesse et leur élasticité. Il faut ranger également parmi les produits agressifs les polluants de l’environnement, tels que ceux que l’on trouve dans les nourritures non bio.

Les causes indirectes de la fragilité sont représentées en premier lieu par l’excès de sucre. Il entraîne de l’acidité qui perturbe les fonctions des capillaires. En effet, le sang devient alors plus visqueux et son transport dans les capillaires est plus lent. Il en va de même lorsque le sang est chargé de corps gras saturés. L’excès de cholestérol et de triglycérides perturbe donc également la fonction des capillaires.

Enfin, le stress parce qu’il peut perturber les fonctions du système parasympathique, peut occasionner des troubles de la contraction des capillaires. Ceci provoque à la longue une rigidité de leurs parois.

Comment entretenir et traiter nos capillaires ?

Les capillaires ont besoin d’être nourris et réparés. Certaines vitamines et certains oligo-éléments sont indispensables pour éviter la dégradation des capillaires : les vitamines C et C2. Ces vitamines réparent les fibres des parois capillaires, notamment le collagène et l’élastine. Les phospholipides sont également indispensables au niveau de la paroi des capillaires, car ils maintiennent leur souplesse et leur élasticité. Et indirectement pour les globules rouges dont ils assurent la plasticité et la déformabilité indispensables au passage des capillaires. On peut donc conseiller par exemple aux personnes souffrant d’insuffisance capillaire des cures de Oemine C2, deux gélules matin et soir, associé à Oemine MER FORT pour l’apport en oméga-3 phospholipides : 2 capsules matin et soir.

La vitamine D2 et la vitamine K. La vitamine D2 est la forme végétale de la vitamine D. Elle est considérée à tort comme moins importante que la vitamine D3 qui est la forme animale. Pourtant la D2 est aussi indispensable car son activité porte majoritairement sur le système cardio-vasculaire et sur les capillaires. Son cofacteur est la vitamine K. Ces deux vitamines assurent le renouvellement des parois des capillaires. Elles permettent d’éviter la calcification et le durcissement des vaisseaux sanguins. Ces deux vitamines sont particulièrement utiles dans la couperose et lors d’apparition sous la peau de petits vaisseaux colorés en réseau. Dans les cas où ces signes apparaissent, on peut recommander la prise de Oemine D2 : 3 gélules le matin, associé à Oemine K : 2 gélules au repas du soir.

Parmi les oligo-éléments les plus indispensables aux capillaires, on peut citer le manganèse et le silicium. On peut faire remarquer à ce sujet que la sève de bouleau contient pas mal de manganèse, et que des cures régulières, notamment au printemps, peuvent se révéler utiles pour les capillaires. Le silicium quant à lui peut être apporté par des cures de prêle ou d’ortie.

On peut conseiller aux inter-saisons de faire des cures de 20 jours par mois de Oemine Manganèse Cassis : 2 gélules le matin.

Enfin, deux plantes sont particulièrement recommandées pour soulager les capillaires. Il s’agit de l’hamamélis et de la vigne rouge : ces deux plantes sont riches en tanins et leur astringence renforce l’intégrité des capillaires. Elles évitent en effet leur trop grande dilatation, qui pourrait entraîner leur rupture. On peut donc conseiller des tisanes associant ces deux plantes. Il est possible également de les prendre sous forme d’Hydro-Alcoolature de Teinture Mère (HATM) : par exemple 30 gouttes tous les matins de Hamamélis HATM et de Vitis vinifera HATM.

Pour terminer on peut citer quelque aliments utiles pour les capillaires : et notamment les raisins, les baies, mûres, framboises, myrtilles, cassis.