Convalescence : retrouver des forces après une infection virale, COVID ou autre.

Convalescence : retrouver des forces après une infection virale, COVID ou autre.

Catégories : SANTE

Copyright Docteur Paul Dupont.

Après une période infectieuse virale, il arrive qu’on traverse une période intermédiaire qui n’est pas encore la guérison complète : c’est la convalescence. On est guéri, mais on n’a pas complètement récupéré tous nos moyens, notre énergie et notre parfaite santé. Pendant cette phase de convalescence, l’organisme peut avoir besoin d’aide pour reprendre des forces et recouvrer toutes ses capacités.

La convalescence n’est pas considérée comme une maladie et il n’y a donc pas de médicaments pour la traiter en tant que telle. Pourtant elle ne se passe pas toujours bien, soit parce qu’elle est longue et émaillée de troubles fonctionnels, soit parce qu’elle ne conduit pas forcément à un retour complet à la santé, faisant alors craindre des rechutes de la maladie, soit enfin en raison de séquelles possibles difficiles à traiter car parfois inexpliquées.

L’infection par le coronavirus qui sévit actuellement en est un bon exemple, car les troubles persistants après la pathologie sont excellemment décrits par les scientifiques. Il s’agit de douleurs, fatigue, gêne respiratoire, troubles de l’odorat ou du goût, troubles digestifs et cutanés.

Mais quelle que soit la maladie virale dont on a souffert de manière aiguë, la période de convalescence devrait nécessiter un soutien spécifique. Autrefois, on administrait des « fortifiants ». Aujourd’hui, il est possible de se supplémenter par un certain nombre de compléments : ils seront utiles pour rétablir l’équilibre en agissant sur le terrain. Ils peuvent aussi contribuer à réduire les éventuels troubles fonctionnels, voire les séquelles.

Voici quelques nutriments que l’on peut proposer après une infection virale, quelle qu’elle soit :

1 : de l'huile de krill

Un apport de phospholipides et d’antioxydants, par la prise quotidienne de 2 capsules matin et soir de Oemine krill NKO pendant 10 jours ; puis par la suite une seule capsule 5 jours sur 7, pendant deux mois.

L'huile de krill est particulièrement riche en antioxydants, qui va limiter le processus inflammatoire résiduel tout en favorisant la récupération d’une bonne fonction neurologique et cardiovasculaire. Ce produit contient en effet une bonne quantité d’oméga-3 EPA/DHA, mais également des phospholipides qui rendent ces acides gras essentiels mieux absorbés et fixés dans les cellules.

Par ailleurs ce complément alimentaire est un fluidifiant sanguin, utile notamment après la COVID (sauf si l’on prend des anticoagulants : il est alors déconseillé).

OEMINE KRILL
OEMINE MAGNEGERM

2 : du magnésium et des vitamines B

Un apport de magnésium et de vitamines B d’origine naturelle, pour rétablir l’équilibre neurovégétatif cardio-respiratoire qui peut avoir été perturbé par la maladie.

On peut pour cela conseiller la prise de 3 gélules de Oemine MAGNEGERM B6, B9, B12. Ce complément vitaminique extrait de germes de sarrasin va contribuer à réduire la fatigue, à rétablir des fonctions normales du sang, du système nerveux et du système immunitaire. Il faut en effet savoir que lorsqu’on a subi une atteinte virale respiratoire, la synchronisation entre la fonction cardiaque et respiratoire peut avoir été déséquilibrée. Le cœur bat à un rythme adapté à la fréquence respiratoire. Pendant une infection, et surtout s’il y a une baisse d’oxygénation du sang, la fréquence cardiaque et respiratoire s’accélère. Le retour à l’équilibre peut être suivi d’un asynchronisme entre ces deux fréquences. Le système nerveux autonome doit alors rétablir un accord harmonieux. C’est ce à quoi peuvent contribuer à la fois le magnésium et les vitamines B.

3 : du zinc

Apport de zinc naturel. L’un des symptômes de la carence en zinc se traduit par une baisse ou même une perte du goût. Le manque de zinc dans une pathologie virale pourrait amplifier l’atteinte des récepteurs olfactifs par le virus, ce qui se traduit par la perte de l’odorat. Il semble donc utile de se supplémenter en zinc avant, pendant et après l’infection.

Le zinc intervient également dans la régulation de l’immunité, et il limite les risques de pathologies auto-immunes. On peut conseiller 2 gélules tous les soirs de Oemine Zinc Krill, qui associe le Zinc à de la poudre de krill. Cette poudre lyophilisée apporte en parallèle des acides aminés, indispensables aux muscles et au cerveau (glutamine, leucine, isoleucine, acide aspartique).

OEMINE ZINC KRILL
OEMINE AD

4 : des vitamines A et D

Apport de vitamines A et D naturelles :

En période de convalescence la vitamine A est utile car elle permet de régénérer les muqueuses. Ceci est d’autant plus utile que les parois muqueuses des bronches et de l’intestin ont été irritées. La vitamine A va permettre de récupérer une hydratation correcte à la fois de la peau et des muqueuses.

Quant à la vitamine D, elle sert à régénérer les tissus et à réguler l’immunité. Ces deux vitamines se retrouvent dans l’huile de foie de morue et de flétan. On conseillera ainsi une cure de 2 capsules de Oemine AD (morue/flétan) pendant les trois mois qui suivent une atteinte virale, quelle qu’elle soit.

5 : certaines plantes

Il y a des plantes très utiles lors de la convalescence. Elles servent à retrouver du tonus. Bien entendu, leur emploi nécessite le conseil d’un professionnel de santé spécialiste de phytothérapie, notamment si l’on a de la tension. Ces plantes faisaient l’objet autrefois de préparations magistrales dans les hôpitaux : on préparait par exemple le vin tonique.

Sont notamment intéressantes les plantes suivantes : le cola, l’anis, la cannelle. Elles sont regroupées dans un complément tonifiant, Oemine Tonic, que l’on peut prendre à la dose de 3 gélules le matin.

On peut leur ajouter selon les besoins : le ginseng, l’angélique, la rhodiola, sous forme d’extraits hydro-alcooliques de teintures  mères (HATM). On prend en principe 50 gouttes le matin.  

Autrefois on recommandait également les hydrolats alimentaires comme l’hydrolat de cannelle, de menthe, de romarin ou de thym. Ces hydrolats contiennent non pas des huiles essentielles, puisque il s’agit d’une extraction aqueuse, mais des molécules aromatiques solubles dans l’eau, dont l’action est plus subtile et douce. Ils sont revigorants et stimulent chacun une des principales fonctions de l’organisme. La cannelle agit sur la circulation, le romarin sur le foie, la menthe sur l’intestin et le thym sur l’intestin.

HYDROLATS OEMINE

Utiles aussi pour la convalescence : du sport et des respirations

Lors de la convalescence, il ne faut pas oublier de bouger, quitte à se forcer un peu, et surtout de bien respirer, surtout après une maladie telle que la covid. C'est indispensable à la récupération d’une fonction cardio-respiratoire correcte. Il existe plusieurs techniques respiratoires, et l'on peut demander conseil à un kinésithérapeute ou un ostéopathe.

Exemple d’exercice : Travailler l’inspiration pour augmenter la capacité respiratoire et ouvrir correctement la cage thoracique. Tout en se redressant, la tête légèrement en arrière, vous inspirez profondément, vous bloquez la respiration quelques instants, puis vous exhalez lentement. Faire cela plusieurs fois dans la journée, sans forcer, par séquence d’une dizaine de respirations.
Travailler l’expiration en veillant à vider les poumons le plus possible. On peut s’aider pour cela de la respiration abdominale qui consiste à rentrer le plus possible le ventre pour permettre au diaphragme une poussée correcte dans la cage thoracique. Puis ensuite bomber le ventre avant d’effectuer l’inspiration suivante.

Le saviez-vous ? Des études récentes viennent de montrer que la pratique du chant peut réduire les séquelles respiratoires après une infection respiratoire telle que celle de la COVID.

Partager ce contenu