Allergies printanières : Comment soulager les symptômes ?

Allergies printanières : Comment soulager les symptômes ?

Catégories : SANTE

Presque un quart de la population souffre d’allergies printanières. Cette pathologie est de plus en plus fréquente et précoce en raison du réchauffement climatique et de la pollution. Le  phénomène allergique est en effet aggravé par l’irritation des voies respiratoires produite par les polluants atmosphériques . 

À quoi sont dues les allergies printanières ?

Tous les pollens peuvent être allergisants : les plus précoces sont ceux du noisetier puis viennent ceux du cyprès et des graminées.

Dans le midi le mimosa qui fleurit de plus en plus tôt et devient de plus en plus allergisant.

Plus tard dans la saison on peut devenir allergique aux pollens de certains arbres comme le platane, le bouleau, le troène, etc.

Enfin dans la campagne certains seront allergiques aux pollens des céréales. 

Quels sont les symptômes de l'allergie printanère ?

L’allergie printanière se traduit soit par de la rhinite, de la conjonctivite, des irritations de la gorge et parfois même une trachéite. Ces symptômes peuvent être confondus avec une infection virale. Chez les personnes qui ont tendance à faire de l'asthme, cela augmente les crises.

L’allergie printanière commence en mars avec les premiers pollens. Les yeux commencent à démanger, à larmoyer. Ensuite c’est la rhinite, le nez coule sans cesse et cet écoulement nasal se propage au fond de la gorge. Il peut s’accompagner de salves d’éternuements. Enfin dans les cas les plus importants, l’allergie printanière touche les voies respiratoires et cela se traduit par de la trachéite, des raclements de gorge, une toux sèche et un encombrement respiratoire.

Comment réduire l'allergie ?

Réduire certains aliments 

Dans la période concernée par les crises d’allergies, il faut éviter tous les aliments histamino-libérateurs car ils aggravent les crises.

L’histamine est en effet la molécule qui produit l’allergie.

Parmi ces aliments on peut citer : les charcuteries, les fromages, la choucroute, les œufs de poisson et les poissons en boîte, le vin, la bière, (en règle tous les aliments issus de la fermentation).

Diminuer le taux d'histamine 

Pour cela il faut favoriser la dégradation de l’histamine grâce à l’amylase : Bien souvent les personnes allergiques ont un déficit en amylase.

L’amylase est présente dans la salive et dans le suc pancréatique. Elle permet un effet de réduire le taux d’histamine, d’où son importance dans les périodes d’allergies. 

Pour éviter un déficit, il peut être utile de soutenir la digestion grâce à des compléments alimentaires par exemple à base d’orge germée.

Oemine Digest

Complément alimentaire à base d’orge germée apportant de l’amylase.

Adoucir les voies respiratoires 

Il existe de nombreuses plantes dites émollientes ; c’est-à-dire qu’elles ont la capacité d’adoucir les voies respiratoires et digestives, tout en favorisant leur production de mucus protecteur.

C’est ce qui va éviter leur irritation. On peut citer parmi les plantes émollientes la mauve, la guimauve, le bouillon blanc, etc.

Modifier le terrain 

Divers oligo-éléments prennent de l’importance en période d’allergies. Il s’agit notamment du magnésium, du soufre, du manganèse.

Une cure de magnésium au printemps peut en effet limiter les réactions allergiques. Il en est de même du manganèse. Quant au soufre, il diminue les sécrétions notamment lorsqu’elles deviennent épaisses.

Certaines plantes peuvent améliorer les crises d'allergies printanières 

Contre l’irritation des yeux l’Euphraise (Euphrasia officinalis) : cette plante était nommée autrefois « casse lunette ». C'est-à- dire son intérêt pour le maintien des fonctions oculaires.

Contre la gêne nasale et respiratoire : Grindelia (Grindelia robusta) est une plante émolliente qui calme et adoucit les voies respiratoires 

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